signature serena

DON'T LIKE ME? COOL, I DON'T WAKE UP EVERY DAY TO IMPRESS YOU

Bonjour

Code:

<a href="https://www.30yearsstillyoung.com/t52424-libre-uc"><scena>jenna ortega</scena></a>

nom de la célébrité ≈ Jenna Ortega
lien du scénario ≈ https://www.30yearsstillyoung.com/t52424-libre-uc
informations du scénario ≈ 22 › au choix › au choix ›  amical › non-négociable

Merci d'avance

Le travail l’engloutissait toujours un peu plus, l’éloignant considérablement de cette vie nocturne qu’elle aimait tant. Elle n’avait jamais paru autant adulte et pourtant, une grande partie d’elle était nostalgique de cette insouciance, de ces nuits passées à rentrer sans heure fixe, de ces activités qui lui permettaient de se sentir encore jeune et de la divertir des tracas Les nombreuses heures qui les séparaient les empêchaient quotidiens. Le rôle d’assistante dans une galerie d’art lui plaisait beaucoup, mais tout comme son boulot d’hôtesse d’accueil, il laissait parfois un peu trop son esprit vagabonder. Les pensées de Chelsea divergeaient donc sur les personnes auxquelles elle pensait le plus ; Raghnall et Desmond. L’un comme l’autre, minait son moral de sa propre manière, aucunement de façon volontaire, tout du moins c’est ce qu’elle voulait croire, même si cela restait à vérifier pour le jeune homme. Il était certain que son grand-père ne s’amusait pas d’avoir des trous de mémoire de plus en plus fréquents, de la rajeunir toujours un peu plus, il n’avait jamais été du genre à faire de mauvaises blagues, surtout en sachant à quel point la rouquine pouvait s’inquiéter pour lui. Elle était la plus anxieuse et cela n’avait pas changé, parce qu’elle avait été la plus grande spectatrice de son déclin, bien plus que ne l’avait pu l’être sa mère ou même sa grand-mère. Chelsea aurait aimé pouvoir en parler à sa tante Lucy, mais le sujet était probablement un peu trop sensible pour elle, qui avait des rapports particuliers avec ses parents. Elle était également privée d’en parler  de vive voix avec son meilleur ami, qui se trouvait dans la capitale anglaise. Les nombreuses heures qui les séparaient les empêchaient de se téléphoner, mais elles n’étaient aucunement un frein dans sa prise de nouvelles et pour cause ; Desmond postait régulièrement sur les réseaux sociaux. La Cavanagh savait qu’il était bien occupé et pas seulement à courir après son vénéré père, mais aussi à profiter de la vie Londonienne. C’était bien normal après tout, d’avoir envie de jouir de tout ce qu’avait à offrir cette ville, encore plus quand on en avait les moyens comme lui, mais elle se serait bien passée de constater une nouvelle fois la récurrence des apparitions d’une demoiselle. Une demoiselle aux longs cils, aux tenues soignées et aux sacs griffés, qui venait sans nul doute du même milieu que lui. Il n’existait pas une seule story où elle n’apparaissait pas quelque part, si elle n’était pas en avant elle finissait toujours par la trouver dans un recoin. Chelsea se mit à expirer très fort, alors qu’elle se trouvait à l’accueil de la piscine de l’Emerald Hotel et qu’un client venait de s’approcher. Elle se força de contenir ses émotions, de rester professionnelle jusqu’à la fin de cette journée de travail, qui était pratiquement terminée. Rongée par le désir de raconter toutes ses mésaventures, elle dû continuer de ronger son frein, passer un coup de fil à  quelqu’un alors qu’elle venait d’enfourcher son vélo pour rentrer chez elle, ne serait pas la plus sage des décisions.
 
Une fois arrivée, elle le rangea dans le local prévu à cet effet, avant d’aller filer dans son appartement. Elle fut fidèle à l’une de ses plus mauvaises habitudes ; celle de claquer la porte en rentrant, qu’elle n’oubliait que lorsque qu’elle était de bonne humeur, ce qui n’avait tout bonnement l’air de ne jamais être le cas selon Adèle, qui n’avait pas encore l’air de comprendre totalement que le simple fait de voir son visage suffisait à la crisper. La Shephard n’était pas là ce soir, elle pourrait presque remercier le bon dieu pour cela si elle croyait en son existence. Est-ce que Carl était présent ? Elle n’en savait rien, à vrai dire cela ne changerait pas grand-chose, puisqu’il serait sûrement enfermé dans sa chambre, un casque vissé sur ses oreilles. Le salon était vide et c’était tout ce qui comptait sur le moment, Chelsea s’installa sur le canapé et fit défiler sa liste de contacts. Elle cessa de le faire lorsqu’elle tomba sur Norah, la malheureuse était celle qu’elle avait choisie pour être la victime de ses éternelles complaintes. « Il me rend folle. » Qu’elle lui dit sans même le nommer, parce que la brune saurait deviner de qui il s’agissait sans entendre la moindre lettre de son prénom. « Même en étant à l’autre bout du monde il... » Lui fait du mal sans le savoir, attise encore plus son attention que lorsqu’il se trouve à Brisbane. « PUTAIN mais c’est qui encore cette pouffiasse avec laquelle il s’affiche ?! » Il n’avait mis aucun cliché où il l’embrassait ou ne lui tenait la main, mais le simple fait de l’avoir vu avec une main de posée sur sa taille la rendait furieuse. Elle n’avait pas besoin de plus pour être certaine qu’il s’agissait d’un flirt, d’une aventure ou pire, d’une relation naissante. « Et si... et si elle l’encourageait à rester en Angleterre ? » Cela serait cauchemardesque, tout simplement cauchemardesque. Elle ne voulait surtout pas qu’il ne fasse sa vie là-bas, qu’il suive les traces de son géniteur. Chelsea crut entendre quelqu’un arriver, elle décida de clôturer sa conversation en cours pour se tourner vers lui. Carl venait de débarquer, vraisemblablement parce que ses échanges avaient été trop vifs. Allait-il saisir cette occasion pour lui démontrer qu’il n’était pas le seul à faire parfois trop de bruit ? Les premières paroles du brun n’allaient pas dans cette direction, il se sentait plus concerné par ses échanges que par les nuisances qu’ils avaient générées. La rousse ne savait pas si elle devait lui en vouloir de s’en mêler ou si elle devait au contraire se réjouir qu’il veuille l’écouter. Rares étaient ceux qui possédaient une oreille attentive, mais les proches qui n’étaient pas encore lassés de l’entendre mentionner encore et encore Desmond l’étaient davantage. Elle baissa les yeux, pas vraiment fière d’être encore bloquée sur lui en 2024. « Je... j’en ai marre de ne pas réussir à me débarrasser de mes sentiments, ils sont beaucoup trop encombrants. » Lorsqu’elle avait fait fuité cette information, elle n’avait pas voulu lui dire qui ils concernaient, mais comment pourrait-elle lui parler en détails si elle continuait d’être aussi mystérieuse ? « Desmond me fait toujours autant perdre la tête. » Elle leva les yeux au plafond, avant de fermer ses paupières. « J’ai l’impression d’être irrécupérable... » Et d’être la seule à rester aussi longtemps amoureuse d’une personne qui ne la regardera jamais comme elle le voudra. « Est-ce que je le suis Carl ? D’aimer quelqu’un depuis plusieurs années ? Sans jamais craquer pour personne d’autre ? » Elle voulait avoir le béguin pour un autre garçon, au moins une fois pour se prouver qu’elle n’était pas aussi anormale qu’elle s’imaginait l’être.